mardi 22 septembre 2020

Plus de deux années (voire cinq) n'ont pas suffit pour un concours d’intégration à la douane au Niger.

  Il était une fois, un concours d’intégration à la douane qui dura plus de deux ans




Participez au sondage sur le recrutement à la douanes en cliquant sur le lien suivant :
Ecrit :le 22/09/2020
En septembre 2018, un concours de recrutement de spécialistes au profit de la douane fut lancé par le ministère des finances. Au vue des grandes lignes de l’arrêté, on supposerait qu’une chance fut donnée aux diplômés en douane au chômage d’intégrer le corps du cadre des douanes. Les résultats sont sans appel. Après contrôle de la haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées, près de 48 candidats sur 150 admis ont effectué le concours sans les diplômés requis. Faut –il le rappeler que les diplômés en douane étaient quasiment absents au peloton des admis à ce concours d’exception.
Il s’en est ensuite suivi des procédures judiciaires. le SNAD (Syndicat National des Agents des Douanes) sollicita l’annulation du concours auprès du conseil d’Etat et les admis qui remplissaient les conditions invoquèrent leur droit de travail, leur droit d’intégrer la douane. Les arrêtés de recrutement de 2018 sont loin de satisfaire la demande d’emploi dans ce secteur qui est la douane. Beaucoup de candidats ne peuvent plus postulés à titre de diplômés en douane à un test de recrutement à la douane en raison des longues durées qui séparées les différents concours. Encore faut-il, que les concours tiennent lieu malgré le fort taux de chômage qu’enregistrent les spécialistes en douane de l’Ecole Nationale d’Administration. Par exemple, sur 15 élèves de la promotion 2009 pour la filière douane de niveau supérieur et plus de dix (10) ans après leur admission à l'ENA, seulement deux élèves ont accédé à la fonction de douanier.
Rappelons aussi que depuis 2016, aucune possibilité de recrutement spécifique à la matière douanière n’a été offert aux diplômés en douane de l’école nationale de formation en douane du Niger. Cinq ans de pure désolation pour ces spécialistes qui ont suivi et qui ont validé au même titre que les professionnels en service leur statut, leur diplômé d’inspecteur centrale des douanes.
En 2018, l’administration des douanes devait enrichir son effectif de spécialistes de domaine différents. Des juristes, des informaticiens et des logisticiens allaient renforcer les capacités de la douane Nigérienne. Les faits ont démontré une réalité toute autre. Non seulement des candidats ont été retenus sans les diplômes requis mais aussi aucune perspective de recrutement n’est en vue pour les diplômés en douane.
Au final, en juillet 2020, le ministère des finances trancha en relançant l’essentiel des concours de 2018 malgré les irrégularités constatées. Onze colonel et 75 inspecteurs centraux toutes options confondues et 30 contrôleurs devraient être retenus suite aux épreuves devant avoir lieu le 29 et 30 Août 2020. Surprise, jusqu’à la date du 22 septembre 2020, personne n’a d’information sur la tenue éventuelle du test écrit qui donnera la liste des heureux élus. L’administration des douanes a, en effet, l’autonomie exclusive de l’organisation et de la tenue des concours. Elle a donc le pouvoir de décision discrétionnaire unilatérale. Est-ce pouvoir qui donne aux administrateurs de la douane la faculté de permettre aux candidats avec des dossiers incomplets de concourir et de voir leurs noms en haut de la liste ?
Un concours lancé en septembre 2018 attend toujours sa réalisation effective en ce jour 22 septembre 2020. Si un seul concours prenait deux ans ou plus et que seul une poigné de candidats sont recrutés (nonobstant les irrégularités), combien verront leurs diplômes expirés à cause de la limitation d’âge.
Le Niger fait face à des situations d’insécurités et à des mouvements armés. il serait dommage de voir le rang de ces groupes armés s’enrichir, se renforcer de cerveaux hautement qualifiés compte tenue du désarroi et des sentiments d’injustices et d’impartialités qu’inspirent ces genres de pratiques, ces genres de concours qui s’échelonnent sur plusieurs années et entachés d’irrégularités, de fraudes, d’impunités.
A lire aussi : 👉diplômé d'une école d'Etat, dans un domaine d'Etat et prédestiné au chômage
👉

samedi 16 mai 2020

Les séqueiles et la mutation sociale dues au coronavirus

Une incidence notoire des effets du covid-19 sur la population se perçoit indélébilement. Inévitablement, des comportements nouveaux naissent et bâtissent les relations sociales. Des comportements issuent des réactions individuelles et collectives face à cette épidémie virale qui menace l'espèce humaine. Les distances se creusent entre les Hommes, physiquement mais aussi psychologiquement. Il suffit d'être testé positif au coronavirus pour subir une discrimination sociale et économique. Les effets du confinement n'arrangent en rien les épreuves déjà insupportables imposées par la maladie.

Les gestes et les pratiques de bon usage fleurissent au quotidien sur l'Internet. Cependant, les auteurs restent muets ou moins productifs sur l'accompagnement social et économique des survivants du virus et sur les conséquences du coronarivus sur les relations sociales. Une stigmatisation systèmatique des porteurs du virus sévit dangereux sur la santé mentale et psychologique des affectés. Des regards accusateurs, condamnatoires jalonnent les parcours des survivants du coronavirus. On l'a l'impression qu'ils ont été marquer au fer. L'entendement Commun simulent la contamination à la mort, au décès du hôte. On oublie souvent que cette épidémie n'est pas une fin. Malgré la propagation et la mortalité aléatoire d'une zone à une autre, les mentalités, les civilisations répondent différemment à la réalité du coronavirus.
Si en Europe, en Amérique ou en Asie, les malades sont suivis et profitent largement du soutient et de l'accompagnement social. En Afrique, les contaminés font plutôt face au rejet de la communauté face à une maladie que beaucoup simulent à une malédiction divine.
On constate ici et ailleurs, en Afrique des familles entières excluent des cercles lacaux d'échanges commerciaux. Aux convictions traditionnelles s'ajoutent les croyances moyenâgeux pour la plus triste des chorales. L'épidémie de coronarivus ne doit plus être perçu comme une malédiction par les fervant défenseurs de la tradition et des croyances populaires.
Une sensibilisation, une politique d'informations sur l'importance du soutient social doit être méner. L'organisation Mondiale de la Santé se doit d'investir pour la promotion de nouvelles pratiques et règles humanisantes dans les zones où les infectés subissent les irritations de la société. A l'origine, la fraternité entre les peuples était l'élément caractéristique principale des êtres humains. A présent, les distances se sont creusées entre les Hommes. L'Homme devient nuisible, à éviter.