La dette communautaire européenne, un exemple pour la CEDEAO ou encore la force G5 sahel
La dette européenne face à la crise des états européens est une première. Une institution communautaire régionale décide d'un commun accord avec les pays membres de l'Union de contracter une dette pour financer les politiques communautaires pour la relance économique et la lutte contre le covid19. Les réponses individuelles des pays, loin d'être un frein, propulsent la nécessité d'acquérir des fonds communautaires pour mettre en œuvre les propositions des États européens pour le développement et l'éradication de la pandémie du covid19. Une décision collective qui engage l'avenir de toute l'Union.
Il s'agit d'une situation exceptionnelle. Un ensemble de pays decide d'être solidaires dans une action financière, dans une perspective d'endettement. Dans une situation exceptionnelle, les états européens ont décidé d'une action exceptionnelle. Ils ont des visons différentes et des politiques diverses. Celà n'a point entraver l'initiative de chercher des fonds nécessaires pour couvrir les perspectives individuelles des pays européens. Très vite, il a été évident que même si les situations sanitaires dues au covid19 sont différentes d'un État à un autre, il est capital d'avoir des ressources financières pour réaliser, mettre en application les réponses des Etats. L'essentiel est donc d'obtenir les ressources.
Cette solution exemplaire est intégrable aux politiques des unions communautaires en Afrique, en l'occurrence l'espace CEDAO. Faut-il le rappeler qu'une taxe communautaire est déjà perçue au profil de cette institution sur les échanges internationaux. Il s'agit du "prélèvement communautaire" qui est de 1%. Il sera donc moins difficile pour couvrir, payer une éventuelle dette communautaire car il existe déjà des mécanismes de perception, de recettes communautaires.
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